Adoption du Projet de loi de finances rectificative

Adoption du Projet de loi de finances rectificative

Les membres de l’Assemblée nationale ont adopté ce mardi 29 juin 2021 le Projet de loi n°011/2021 portant Loi de finances rectificative pour 2021. Un projet qui se veut être le reflet à la fois de la relance économique post-covid et des projets d’émergence entamés par l’Exécutif.

C’est en séance plénière « hybride », à la fois en présentielle et en virtuelle, au CCI Ivato, que les membres de l’Assemblée nationale ont adopté ce projet de Loi de finances rectificative. Séance présidée par la Présidente Christine Razanamahasoa en présence du Ministre de l’Economie et des Finances et de son équipe. Pour le gouvernement ce projet de Loi de finances rectificative est indispensable « face aux événements sanitaires survenus au cours du premier semestre 2021, sources de nouveaux engagements gouvernementaux dans le secteur social, et afin de garantir les conditions préalables à la Lettre de Politique de Décentralisation Émergente, ainsi que le Financement des Nouveaux Projets Emergents issus de la Colloque pour l’Emergence du Sud ».

Une nécessité assimilée par les députés qui ont donc approuvé le texte par 87 voix pour, avec toutefois un amendement relatif au budget de l’Assemblée nationale. Il ressort aussi de ce projet de texte que « la relance économique passe inévitablement par des investissements conséquents, notamment dans la construction d’infrastructures économiques et sociales. Les projets prioritaires concernent  entre autres le renforcement des installations sanitaires, l’aménagement et l’extension des périmètres agricoles, la construction et la rénovation des routes nationales surtout celles desservant les pôles de production et l’aménagement des zones d’émergence industrielle »

A noter enfin que de 4,5% dans la loi de finances initiale, la prévision de croissance dans ce Projet de loi de finances rectificative est ramenée à 4,3%. Il est attendu une croissance de 3,6% pour le secteur primaire, de 10% pour le secteur secondaire et de 4,1% pour le secteur tertiaire.

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