Clôture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale : réformes institutionnelles et renforcement du contrôle parlementaire

Clôture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale : réformes institutionnelles et renforcement du contrôle parlementaire

La séance de clôture officielle de la session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est tenue ce jour, vendredi 19 décembre 2025, au Palais de Tsimbazaza.

Cette séance a été marquée par plusieurs changements au sein de l’Assemblée nationale. Sur le plan structurel, une élection est intervenue au niveau du Bureau Permanent de l’institution, désormais dirigé par Monsieur RANDRIANASOLONIAIKO Siteny Thierry.

En ce qui concerne les méthodes de travail, le Président a rappelé qu’il n’est désormais plus nécessaire pour les députés de se rendre auprès des bureaux ministériels pour solliciter des échanges. La Constitution permet en effet à l’Assemblée nationale de convoquer les ministres à Tsimbazaza chaque fois que cela est jugé nécessaire.

Cette session était principalement consacrée à l’examen et à l’adoption de la loi de finances. Elle s’est distinguée par son caractère exceptionnel, marqué pour la première fois par l’introduction de nombreux amendements au projet de loi de finances, comme l’a souligné le Président de l’Assemblée nationale.

À cet effet, l’Assemblée nationale a procédé à l’audition de l’ensemble des différents acteurs ayant sollicité des échanges avec les députés, dans le but d’apporter des solutions concrètes aux modifications envisagées. Aussi, dans le cadre de sa mission de contrôle de l’action gouvernementale, le Président a indiqué que plusieurs ministres ont été convoqués et soumis à des investigations approfondies par l’Assemblée nationale.

Le Président a également mis en exergue les projets de loi, propositions de loi et résolutions adoptés au cours de cette session, lesquels visent à améliorer les conditions de vie de la population malagasy et à renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques, notamment à travers la mise en place de commissions d’enquête.

 

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