Atelier technique entre l’Assemblée nationale et l’UNICEF : renforcer l’action parlementaire en faveur des droits de l’enfant

Atelier technique entre l’Assemblée nationale et l’UNICEF : renforcer l’action parlementaire en faveur des droits de l’enfant

Un atelier d’échanges techniques se tient les 1er et 2 juillet 2025 au Palais de Tsimbazaza entre l’UNICEF et les commissions parlementaires dans le domaine social au sein de l’Assemblée nationale.

La rencontre est coprésidée par le Vice-président de l’Assemblée nationale, Monsieur TINOKA Roberto, et la Représentante résidente de l’UNICEF à Madagascar, Madame Christine JAULMES.

Plusieurs thématiques relatives aux objectifs de l’UNICEF et à leur lien avec le rôle des députés sont abordées au cours de cet atelier. Il a été rappelé que Madagascar a ratifié en 1991 la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE) et que plus de la moitié de sa population est âgée de moins de 18 ans.

L’UNICEF soutient Madagascar dans plusieurs secteurs sociaux, notamment la santé, la nutrition, l’éducation, la protection sociale, la protection de l’enfance, l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

L’objectif de ce partenariat avec les parlementaires est d’encourager l’augmentation du budget national alloué à la réalisation des droits fondamentaux des enfants, d’assurer le suivi de son exécution, d’adopter des lois protégeant les droits de l’enfant, de veiller à leur application au niveau régional et local, et de promouvoir la transparence et la redevabilité.

La Commission de la santé publique a pris part à l’atelier aux côtés des députés durant l’après-midi. Les échanges ont particulièrement porté sur la promotion de la vaccination et la lutte contre la malnutrition, qui demeure un défi majeur dans plusieurs régions du pays. Il a été souligné que l’État malgache a déjà pris des engagements en ce sens en signant les « Engagements Nutrition for Growth » (N4G) – Paris 2025, marquant ainsi sa volonté de renforcer la lutte contre la malnutrition à travers des politiques et plans d’action solides et durables pour les cinq prochaines années.

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