Auteur : Service SIRM 1

Le projet de loi n°022/2024, portant Loi de finances 2025 a été adopté ce vendredi 29 novembre 2024, lors d’une séance plénière présidée par le Président Justin Tokely, tenue au Palais de Tsimbazaza. Séance à laquelle la Ministre de l’Économie et des Finances et son équipe ont assisté.

118 des 119 députés votants à cette séance d’adoption ont approuvé le projet de loi de finances sans modification ni amendement.

Pour rappel ce projet de loi n°022/2024 portant Loi de finances 2025 est divisé en 5 parties, notamment un volet dédié à l’économie, un volet sur les recettes fiscales, un volet sur les recettes douanières, un volet sur les dépenses et le dernier portant sur l’équilibre budgétaire. D’après ce projet de loi la croissance économique est estimé à 5% en 2025, et les recettes fiscales devraient augmenter de 21,39% passant de 4.636,5 milliards d’Ariary  en 2024 à 5.628,4 milliards d’Ariary en 2025.

Le Représentant du FMI (Fonds Monétaire International) résidant à Madagascar, M. EKLOU Kodjovi, a effectué une visite de courtoisie auprès du Président de l’Assemblée nationale, M. TOKELY Justin, ce 28 novembre 2024, au Palais de Tsimbazaza.

Le FMI a réaffirmé sa volonté d’appuyer Madagascar dans la mise en œuvre de la Politique Générale de l’État ainsi que dans le soutien au fonctionnement du budget national. Le Président de l’Assemblée nationale a exprimé ses remerciements pour l’aide et la collaboration offertes.

Le FMI accorde également une attention particulière à des domaines tels que la lutte contre la corruption, l’autosuffisance alimentaire, l’industrie et le développement du tourisme, afin de contribuer à la réalisation des projets prioritaires du gouvernement malgache.

Le Président de l’Assemblée nationale, M. TOKELY Justin, a reçu ce jeudi 28 novembre 2024, à 11 heures, au Palais de Tsimbazaza, l’Ambassadeur du Maroc à Madagascar, M. Mohammed Benjilany, dans le cadre d’une visite de courtoisie.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur les perspectives de collaboration, notamment dans des domaines tels que l’éducation. Il convient de souligner que l’Ambassade du Maroc accorde chaque année des bourses d’études aux étudiants malgaches, et ce programme s’étend désormais à des formations professionnelles.

Par ailleurs, l’Ambassade collabore étroitement avec le Ministère malgache de la Défense nationale dans le cadre de formations spécialisées.

Un groupe d’amitié parlementaire, déjà établi, permet également de promouvoir la coopération et le partage d’expériences entre les deux assemblées législatives.

Trois projets de loi portant sur l’approbation de financements ont été adoptés par les députés lors de la séance plénière de ce mardi 26 novembre 2024, tenue au Palais de Tsimbazaza. Des financements axés sur le renforcement de la résilience de Madagascar face aux crises climatiques, économiques et sociales

-.Projet de loi n° 017/2024 du 25 septembre 2024 autorisant la ratification de l’Accord de Prêt relatif au deuxième financement additionnel du Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR FA2), signé le 12 juin 2024 entre la République de Madagascar et l’Association Internationale de Développement (IDA).
Ce prêt, d’un montant de 15 millions de dollars américains remboursables sur 50 ans, vise à finaliser les travaux du projet PRODUIR, à renforcer la résilience de la ville d’Antananarivo face aux changements climatiques, à améliorer l’environnement urbain et à soutenir la coordination, la gestion et le suivi du projet. Le projet est sous la responsabilité du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation.

– Projet de loi n° 023/2024 du 6 novembre 2024 autorisant la ratification de l’Accord de Prêt relatif au Programme Régional de Préparation aux situations d’urgence et d’Accès à une Reprise Inclusive (REPAIR) – Séquence Phase I, signé le 9 août 2024 entre la République de Madagascar et l’Association Internationale de Développement (IDA).
Ce financement, d’un montant de 100 millions de dollars américains remboursables sur 50 ans, a pour objectif de renforcer la préparation financière face aux catastrophes naturelles et aux effets du changement climatique (cyclones, inondations, sécheresses, etc.) et d’accélérer les interventions de secours pour protéger les moyens de subsistance. Le projet se divise en trois volets : la coordination entre le BNGRC, le Ministère de l’Économie et des Finances et les collectivités territoriales décentralisées, l’appui aux petites et moyennes entreprises par SOLIDIS et l’aide sociale pour les ménages et groupes vulnérables, assurée par le FID.

– Projet de loi n° 020/2024 du 16 octobre 2024 autorisant la ratification de l’Accord de Prêt relatif au financement du Projet d’Accroissement de la Résilience au changement climatique des petits exploitants bénéficiant des services du Programme de chaînes de valeur agricoles inclusives (DEFIS+), conclu le 31 juillet 2024 entre la République de Madagascar et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) ».
D’un montant total de 53 861 003 dollars américains, dont 41 045 296 dollars sous forme de don des bailleurs de fonds et 12 815 705 dollars empruntés sur 40 ans, le projet DEFIS+ relève du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage. Son objectif est de renforcer la résilience des agriculteurs et des pratiques agricoles face aux changements climatiques, notamment à travers la construction de barrages, de routes, la distribution de semences et la formation en techniques agricoles. Le projet intervient dans six régions : Ihorombe, Vatovavy, Fitovinany, Matsiatra Ambony, Amoron’i Mania et Atsimo Atsinanana.

Les députés ont adopté lors de la séance plénière de ce lundi 25 novembre 2024, le projet de loi n°018/2024 et le projet de loi n°019/2024 autorisant la ratification de deux accords de prêts relatifs au financement du Programme d’appui à la gestion financière et la résilience économique, conclus entre la République de Madagascar, la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Africain de Développement (FAD).

Ces emprunts visent à soutenir le budget de l’État pour l’année 2024, à contribuer à la relance économique et à améliorer la gestion du secteur de l’énergie. Ces deux emprunts s’élèvent respectivement à 176 151 600 000 Ariary et 117 434 400 000 Ariary, avec des taux d’intérêt très bas.

La réunion du Comité exécutif de l’Association des Parlementaires au sein de la Commission de l’Océan Indien (AP-COI), qui s’est tenue au Carlton Anosy pendant deux jours, a pris fin ce 20 novembre 2024.

Ce séminaire avait pour but d’explorer les enjeux majeurs des politiques publiques en faveur de la jeunesse; mettre en lumière des cas pratiques et des stratégies réussies, appliqués dans divers pays de la région; réfléchir au rôle clé des parlementaires dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation de ces politiques.

Les débats se sont articulés autour des stratégies nationales et régionales en faveur des jeunes et la mise en place d’un Parlement régional de jeunes en Indianocéanie. Les intervenants ont partagé leurs expériences sur l’organisation de parlements de jeunes à l’échelle nationale et internationale. Des travaux collectifs ont permis aux participants de co-construire un projet concret, avec des objectifs clairs, un calendrier réaliste et des résultats attendus.

Les députés ont été intéressés par la présentation effectuée par le FID (Fonds d’Intervention pour le Développement) portant sur le projet social de protection et de soutien aux populations vulnérables, pour la période 2024-2027, ce mercredi 20 novembre 2024, au Palais de Tsimbazaza.

D’autres acteurs directement impliqués dans les activités du FID, notamment le Ministère de la Population et de la Solidarité, le PAM, l’INSTAT, l’UNICEF et le BNGRC, ont également assisté et pris la parole lors de cette présentation.

Les députés ont demandé des éclaircissements concernant les critères de sélection des bénéficiaires des services fournis par le FID. Ils ont également suggéré d’informer les députés et les responsables locaux à chaque fois qu’une activité est organisée par le FID dans les districts, et ont insisté sur la nécessité d’inclure les personnes vivant dans des zones reculées ou isolées parmi les bénéficiaires du projet.

Plusieurs députés ayant pris la parole ont souligné l’importance d’impliquer les bénéficiaires dans des travaux communautaires, tout en leur fournissant des équipements et des formations, afin d’éviter toute dépendance aux aides financières..

Les 19 et 20 novembre 2024, la capitale accueille un séminaire de coopération interparlementaire dédié aux politiques publiques en faveur de la jeunesse pendant la réunion du Comité exécutif de l’Association des Parlementaires au sein de la Commission de l’Océan Indien (AP-COI). Cet événement réunira des parlementaires, des experts, des représentants d’organismes régionaux et des jeunes leaders pour réfléchir ensemble aux défis et opportunités liés à la jeunesse.

Cet événement vise à promouvoir les échanges et la coopération entre les différents parlements de la région. Les ateliers qui se dérouleront au cours de ces deux jours auront pour objectif d’améliorer la vie des jeunes à travers la mise en œuvre de programmes et l’évaluation des politiques publiques qui les concernent.
Il est important de noter que cette initiative s’inscrit dans la continuité des travaux entamés lors des réunions des présidents des Assemblées parlementaires tenues aux Seychelles en mai et septembre de cette année.
Un Parlement régional des jeunes sera également créé dans notre région. Ce nouvel espace permettant aux jeunes de s’épanouir, d’échanger des idées et de préparer leur avenir. En parallèle, cette initiative contribuera à renforcer leurs connaissances sur la démocratie et à les accompagner pour devenir des citoyens compétents et responsables

L’Assemblée nationale a adopté ce lundi 18 novembre 2024, lors d’une séance plénière dirigée par le Président Justin Tokely, au Palais de Tsimbazaza, le projet de loi n°021/2024, du 23 octobre 2024 autorisant la ratification de l’Accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

 D’après les techniciens des ministères de l’Industrie et du Commerce et des Affaires étrangères, cet Accord devrait permettre à Madagascar d’accéder à un marché de 1,2 milliard de consommateurs constitué par tous les États membres de l’Union africaine et la création d’un produit national brut de plus de 2.500 milliards de dollars américain.