FP-SADC: Commission permanente du commerce, de l’industrie, des finances et de l’investissement

FP-SADC: Commission permanente du commerce, de l’industrie, des finances et de l’investissement

C’est la Commission permanente en charge du commerce, de l’industrie, des finances et de l’investissement qui a pris le relais pour le cinquième jour des auditions publiques des Commissions du Forum parlementaire de la SADC. La députée de Madagascar Emiline RAMAROSOA a été présente à cette séance présidée par le Vice-président de la Commission l’honorable Dithapelo Keorapetse.

La séance tournait autour de neuf questions thématiques que sont :

  1. Comment les groupes vulnérables peuvent-ils être protégés dans le contexte du ralentissement économique régional ?
  2. Comment le conflit entre la Russie et l’Ukraine a-t-il affecté le commerce et l’investissement dans la région de la SADC, et quelles stratégies peuvent atténuer son impact ?
  3. Comment les États de la SADC doivent-ils gérer l’augmentation de la dette et assurer la viabilité des finances publiques ?
  4. Comment les pays de la SADC peuvent-ils élaborer des politiques économiques inclusives qui profitent à tous les citoyens et favorisent une croissance économique équitable ?
  5. Face aux chocs économiques, quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour renforcer la résilience économique et assurer la stabilité des économies régionales ?
  6. Quelles sont les mesures à prendre pour accélérer la transposition et la mise en œuvre effective de la loi type de la SADC sur la gestion des finances publiques par les États membres afin d’assurer la transparence et la responsabilité des finances publiques ?
  7. Comment rationaliser le commerce transfrontalier au sein de la SADC afin de promouvoir l’intégration économique et la croissance des petites entreprises et des entreprises informelles ?
  8. Comment peut-on maximiser les avantages des projets d’infrastructure publics et privés pour faciliter l’accès des citoyens aux services essentiels et aux opportunités économiques ?
  9. Comment les pays attirent-ils les investissements pour la croissance économique régionale et la création d’emplois ?

Pour cette cinquième journée dix interventions ont été programmées ; pourtant entre autres sur l’intégration économique et la croissance des petites entreprises et des entreprises informelles, la dette et les droits de l’homme, l’augmentation de la dette et la viabilité des finances publiques, ou encore la résilience économique et la stabilité des économies régionales.

Ouverture de la deuxième session ordinaire

Ouverture de la deuxième session ordinaire

La cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale a eu lieu aujourd’hui, le mardi 17 octobre 2023, à Tsimbazaza, présidée par Christine RAZANAMAHASOA.

L’événement a été honoré par la présence du Premier Ministre et Chef du Gouvernement collégial, du nouveau Président du Sénat, des ministres du Gouvernement, du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), du Vice-Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), du Secrétaire d’État du Conseil Malgache de Réconciliation (CFM), des membres du corps diplomatique, des représentants des organisations internationales et des partenaires techniques et financiers, du Président de l’Académie Malgache et des Raiamandreny mijoro.

Dans le contexte actuel du pays, la Présidente de l’Assemblée nationale a souligné la précarité de la situation. Selon la Présidente Razanamahasoa Christine, elle tient à rester droite et ferme devant les problèmes sociaux du pays, à l’exemple de son prédécesseur Lucien Xavier RANDRIANAHARINJAKA réputé pour son intégrité et qui ne fléchissait pas face à l’intérêt général. Elle a appelé à l’instauration du respect mutuel et de la paix, invitant toutes les parties à s’asseoir autour de la table pour trouver des solutions aux défis qui se présentent. Ne cherchant ni à accuser ni à récuser qui que ce soit, elle dénonce toutefois l’unilatéralité des décisions démesurée à l’encontre de la démocratie, des droits fondamentaux et des droits humains. Le peuple est en souffrance et le fihavanana se dégrade, reconnait Christine RAZANAMAHASOA.

FP-SADC: Commission en charge de la démocratisation, de la gouvernance et des droits de l’Homme

FP-SADC: Commission en charge de la démocratisation, de la gouvernance et des droits de l’Homme

C’est la Commission en charge de la démocratisation, de la gouvernance et des droits de l’Homme qui a pris le relais pour la quatrième journée d’audience publique des Commissions permanentes du Forum parlementaire de la SADC. La séance a été présidée par le président de la Commission Dought NDIWENI, et a vu la présence du représentant malagasy Tsiliva Diddiot CHRISTOPHE.

Pour cette 4ème séance 14 interventions étaient au programme, mais avant de rentrer dans vif du sujet, la commission a donné quelques informations au sujet de ses rôles et ses activités. Aussi il a été soulevé l’impossibilité pour la Commission d’envoyer une mission parlementaire d’observation électorale pour les élections 2023/ 2024, en autres à Madagascar pour la présidentielle de novembre/décembre et les élections législatives de 2024 ; faute de budget. le Forum Parlementaire de la SADC n’envera donc pas de mission d’observation électorale à Madagascar, ni pour la présidentielle ni pour les législatives.

Pour cette Commission en charge de la démocratisation, de la gouvernance et des droits de l’Homme, dix questions thématiques ont été rédigé, à savoir :

  1. Comment les initiatives et les politiques régionales peuvent-elles mieux soutenir la participation active et significative des femmes à la paix et à la sécurité et quelles mesures spécifiques sont nécessaires pour assurer leur protection et leur inclusion dans la résolution des conflits?
  2. Quelles sont les initiatives régionales et les efforts de collaboration susceptibles de renforcer la paix et la sécurité dans la région de la SADC, compte tenu des évolutions récentes et des nouvelles menaces ?
  3. Quelles mesures les parlements peuvent-ils prendre pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme de la SADC ?
  4. Comment les États membres de la SADC peuvent-ils collectivement lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent et promouvoir la stabilité régionale, et quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour prévenir la radicalisation et promouvoir la stabilité régionale ?
  5. Quelles sont les mesures et les politiques qui peuvent être mises en œuvre pour protéger et inclure les personnes atteintes d’albinisme, lutter contre la discrimination et la violence à leur encontre ?
  6. Quelles sont les mesures à prendre pour renforcer les institutions démocratiques, promouvoir l’État de droit et garantir la transparence et la responsabilité ?
  7. Comment les États membres peuvent-ils accélérer la transposition et la mise en œuvre de la loi type de la SADC sur les élections afin d’obtenir des processus et des résultats électoraux inclusifs et crédibles ?
  8. Comment prévenir et résoudre les conflits intra-étatiques et quelles mesures peuvent être prises pour renforcer les mécanismes régionaux de résolution pacifique des conflits ?
  9. Quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour promouvoir les droits de l’homme et comment les pays de la SADC peuvent-ils collaborer pour faire respecter ces droits ?
  10. Comment les organisations de la société civile peuvent-elles jouer un rôle plus actif et constructif dans la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la bonne gouvernance dans la région de la SADC ?
FP-SADC: Commission de développement humain et social et programmes spéciaux

FP-SADC: Commission de développement humain et social et programmes spéciaux

Pour la troisième journée d’audition publique organisé par le Forum Parlementaire de la SADC, c’est la Commission permanente de développement humain et social et programmes spéciaux qui s’est mis à l’écoute. La séance a été présidée par l’Honorable Mme Rossie Bistoquet, présidente de la commission. Le député de Madagascar Lovanirina Célestin FIAROVANA, membre de la commission était présent.

Pour cette commission, la séance tournait autour de huit questions thématiques à savoir :

  1. Comment faire en sorte que le Parlement collabore avec les parties prenantes concernées pour lutter contre la discrimination fondée sur le sexe dans l’éducation en Afrique australe, y compris le mariage et le travail des enfants qui affectent l’accès des filles à l’éducation ?
  2. Quelles sont les stratégies qui peuvent être mises en œuvre pour atténuer l’impact des catastrophes climatiques, telles que les cyclones et les sécheresses graves, sur les abandons scolaires dans les régions touchées, et comment le Parlement peut-il soutenir ces initiatives ?
  3. Quelles sont les mesures que le Parlement peut proposer pour réduire la pauvreté en tant que principal facteur de déscolarisation des enfants, en particulier dans les régions où les taux de pauvreté sont élevés ?
  4. Comment faire pour que le Parlement remédie au manque de logistique et d’infrastructure qui affecte l’éducation de base dans la région, y compris des questions telles que le nombre insuffisant de places d’admission, la pénurie d’enseignants et l’inadéquation des installations d’enseignement ?
  5. Quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour attirer et retenir des professionnels qualifiés dans le secteur de l’éducation, notamment des enseignants, afin de garantir la qualité et la compétitivité de l’éducation en Afrique ?
  6. Comment faire en sorte que le Parlement contribue à la promotion des programmes d’éducation intelligente, y compris l’apprentissage des compétences de vie telles que l’éducation sexuelle complète, la gestion du stress et l’éducation à la santé, en particulier dans le contexte de la prévention de maladies telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida ?
  7. Quelles leçons peut-on tirer des pratiques éducatives innovantes dans d’autres régions comme l’Asie et l’Amérique latine, et comment ces pratiques peuvent-elles être adaptées pour améliorer l’éducation en Afrique australe ?
  8. Comment faire en sorte que le Parlement s’engage activement dans le thème de l’éducation de l’Union africaine pour 2024 et dans sa feuille de route pour l’éducation afin d’inciter les États membres à mettre en œuvre des mesures visant à éliminer les causes profondes qui entravent l’éducation à tous les niveaux ?

Le représentant malagasy, le député Lovanirina Célestin FIAROVANA a profité de cette séance pour annoncé à la Commission de la mise en place du réseau parlementaire pour la justice reproductive à Madagascar. Un réseau regroupant les deux Chambres parlementaires, le ministère de la santé et les membres de la société civile, dont le député Lovanirina Célestin FIAROVANA devrait assurer le secrétariat général. Les activités de ce réseau d’après lui répond parfaitement aux objectifs SDSR (Santé et droits sexuels et reproductifs) de la SADC, mais encore devrait aider Madagascar à ratifier le protocole de Maputo, dont l’article 14 pose encore des problèmes. Il compte ainsi sur ce réseau pour faire connaître les avantages de ce protocole de Maputo.

A noter que pour cette troisième journée d’audition, 15 intervenants étaient au programme dont les interventions portaient essentiellement sur les SDSR, les catastrophes climatiques ou l’éducation.

FP-SADC: Commission permanente sur l’égalité des genres, la promotion de la femme et le développement de la jeunesse

FP-SADC: Commission permanente sur l’égalité des genres, la promotion de la femme et le développement de la jeunesse

La séance d’audition publique des Commissions permanentes du Forum parlementaire de la SADC entame sa deuxième journée. Après la Commission caucus régional des femmes parlementaires hier, c’est le tour de la Commission permanente sur l’égalité des genres, la promotion de la femme et le développement de la jeunesse de prendre le relai.

C’est la présidente de la Commission l’Honorable Mme Shally Josepha Raymond qui a présidé la séance assistée par Mme Kealeboga Dambuza, responsable par intérim du genre, et de Mme Antoinette Manana, du Secrétariat de la SADC. Pour Madagascar, étaient présentes à la séance les députés MASY Goulamaly Jeanne d’Arc et Emiline RAMAROSOA. Pour cette Commission la thématique tournait autour de 8 questions ; à savoir :

  1. Comment accélérer la transposition de la loi type de la SADC sur la violence fondée sur le genre au niveau national et quelles mesures concrètes peuvent être prises pour prévenir de manière proactive la violence fondée sur le genre dans les communautés et garantir un soutien complet et la justice pour les survivants ?
  1. Comment les politiques économiques régionales et continentales, y compris la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), peuvent-elles être exploitées pour promouvoir l’inclusion économique des femmes et des jeunes, l’esprit d’entreprise, l’accès aux ressources financières et la réduction de l’écart de rémunération entre les genres pour les femmes, les jeunes filles et les jeunes marginalisés ?
  2. Comment améliorer les possibilités de développement et d’autonomisation des jeunes, y compris l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux fonctions dirigeantes, tout en garantissant l’égalité des genres et l’inclusion ?
  3. Quelles sont les stratégies à adopter pour accroître la participation politique des jeunes et leur représentation dans les organes de décision, et quel rôle les jeunes peuvent-ils jouer dans la défense de l’égalité des genres en politique ?
  4. Quels sont les défis à relever pour garantir aux femmes et aux jeunes un accès équitable à des soins de santé de qualité, y compris aux services de santé sexuelle et reproductive, et quelles sont les solutions envisageables ?
  5. Comment éliminer les obstacles à l’éducation et au développement des compétences des jeunes filles et des femmes afin de leur garantir un accès égal aux possibilités d’éducation ?
  6. Quels sont les mécanismes qui peuvent être mis en place pour garantir que les budgets nationaux tiennent compte de la dimension genre et répondent aux besoins et aux droits spécifiques des femmes et des jeunes ?
  7. Comment reconnaître et prendre en compte dans les politiques et les programmes les formes croisées de discrimination et d’inégalité auxquelles sont confrontés les femmes et les jeunes, en particulier ceux issus de milieux marginalisés ?

Pour la journée d’hier seize intervenants devaient être auditionnées par la Commission entre autres Mme Trudi Hartzenberg, directrice exécutive, Centre du droit du commerce (tralac) sur la question du comment les politiques économiques régionales et continentales, y compris la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), peuvent-elles être exploitées pour promouvoir l’inclusion économique des femmes et des jeunes, l’esprit d’entreprise, l’accès aux ressources financières et la réduction de l’écart de rémunération entre les genres pour les femmes, les jeunes filles et les jeunes marginalisés ? Ou encore Florence Mudzingwa, militante pour les personnes vivant avec un handicap et fondatrice de Hope Resurrect Trust au Zimbabwe sur la question du comment reconnaître et prendre en compte dans les politiques et les programmes les formes croisées de discrimination et d’inégalité auxquelles sont confrontés les femmes et les jeunes, en particulier ceux issus de milieux marginalisés ?

Pour sa part, la député de Madagascar MASY Goulamaly Jeanne d’Arc a touché mot sur la nécessité d’augmentation du budget pour la lutte contre les Violences basées sur le genre, tout en partageant l’information sur l’atelier des deux Chambres parlementaires de Madagascar sur la santé à Toamasina, à l’Est de l’Ile.

Atelier de mise en place d’un Réseau Parlementaire sur la Justice Reproductive (RPJR)

Atelier de mise en place d’un Réseau Parlementaire sur la Justice Reproductive (RPJR)

L’atelier de mise en place du Réseau Parlementaire sur la Justice Reproductive (RJPR) qui se déroule du 11 au 13 octobre 2023 à l’Hôtel Calypso à Toamasina est organisé par Ipas Afrique Francophone et le projet SDSR et VIH/Sida du Forum Parlementaire de la SADC.

L’objectif global est de renforcer les compétences des parlementaires en matière de SDSR et de lancer le processus de création du Réseau Parlementaire National sur la Justice Reproductive afin d’améliorer le droit sexuel et reproductif des filles, des femmes malgaches et de tous. Sa mission consistera à soutenir l’amélioration de la législation et de la budgétisation en faveur de la SDSR afin d’assurer un accès équitable à des soins de santé sexuelle et reproductive pour tous.

Les résultats de cet atelier comprennent une meilleure compréhension, par les parlementaires, des composants, des enjeux et des défis de la SDSR, ainsi que des résolutions proposées par les parlementaires des deux Chambres soutenant la création du réseau.

Les parlementaires ont un rôle crucial à jouer dans la réalisation des objectifs nationaux et des Objectifs de Développement Durable (ODD) en tant que législateurs et superviseurs des actions du gouvernement. A travers l’amélioration de la loi sur la SDSR, la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre, la lutte contre les grossesses précoces et non désirées, la lutte contre les IST-VIH/Sida, la lutte contre le mariage d’enfant, l’éducation complète à la sexualité et une meilleure collaboration avec le gouvernement et les organisations de la société civile, les parlementaires pourraient grandement faire avancer les objectifs nationaux en matière de SDSR.

FP-SADC: Audition publique de la Commission caucus régional  des femmes parlementaires du Forum parlementaire de la SADC

FP-SADC: Audition publique de la Commission caucus régional des femmes parlementaires du Forum parlementaire de la SADC

Le Forum parlementaire de la SADC (SADC PF), notamment à travers ses Commissions permanentes, organise du 11 au 18 Octobre 2023, des auditions publiques. Ceci afin « d’amplifier la voix des citoyens dans l’intégration régionale en Afrique australe : Combler le manque d’engagement en rapprochant le Parlement des citoyens ».

C’est la Commission permanente caucus régional  des femmes parlementaires qui a débuté la séance d’audition publique pour la 1ère journée du 11 octobre 2023. Un audition publique virtuelle via la plateforme « Zoom ». La Commission a posée 8 questions auxquelles il faudrait se concerter afin d’atteindre les différents objectifs et défis de la SADC. Notamment :

  1. Comment les institutions parlementaires peuvent-elles améliorer leurs structures et leurs politiques pour devenir plus sensibles à la dimension de genre et plus inclusives, en veillant à ce que les voix et les perspectives des femmes soient effectivement intégrées dans les processus législatifs et décisionnels ?
  2. Comment les politiques et initiatives régionales peuvent-elles être mises à profit pour faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en matière d’éducation, de participation économique et de représentation politique ?
  3. Quels sont les défis et les opportunités pour améliorer l’accès des femmes à des soins de santé de qualité, y compris les services de santé sexuelle et reproductive dans la région ?
  4. Quelles sont les stratégies qui peuvent être mises en œuvre pour accroître la participation et la représentation des femmes dans les processus de décision politique, y compris les systèmes électoraux et les quotas ?
  5. Comment surmonter les obstacles à l’éducation et au développement des compétences des filles et des femmes afin de leur garantir un accès égal aux possibilités d’éducation ?
  6. Quels sont les défis particuliers auxquels les femmes rurales sont confrontées et comment combler le fossé numérique entre les genres ?
  7. Comment la région peut-elle mieux reconnaître et traiter les formes croisées de discrimination et d’inégalité qui affectent les femmes ?

Pour le cas de Madagascar, Antsaniavo Natolontsoa RAMELINIAINA, membre du parlement des jeunes de la SADC, a bien souligné que le Pays est soumis aux mêmes difficultés que les autres pays de la région en matière d’intégration des jeunes et des femmes. Elle a soulevé le problème du chômage des jeunes, des violences basés sur le genre, les discriminations sur les femmes et les jeunes ou encore d’autres stéréotypes comme les prestations non rémunérées, les différences salariales entre hommes, femmes et jeunes qui selon elle contribuent grandement à la création d’environnement hostile et décourageante pour la femme et le jeune dans le monde du travail. À ces problèmes, la jeune membre du parlement des jeunes de la SADC préconise la culture de l’entreprenariat. Pour elle cela permettrait une plus grande indépendance financière qui les rendraient moins dépendante des décisions salariales imposées par les autres. Pour ce qui serait d’un plan d’action au parlement elle voudrait que les parlementaires aillent plus en direction des formations et des sensibilisations afin de changer les attitudes vis-à-vis des femmes et des jeunes. A noter que deux députés malagasy ont été présentes pendant cette audition publique de cette Commission permanente caucus régional  des femmes parlementaires ; en l’occurrence Ramarosoa Emiline RAKOTOBE, Vice-présidente de la Commission  et Marie Jeanne d’Arc MASY GOULAMALY.la Vice-présidente a remarqué lors de cette audition publique qu’il y a beaucoup de similitude entre les pays de la SADC en terme de violence basé sur le genre et les violences faites aux enfants. Aussi elle préconise d’aller dans l’objectif commun d’adopter un texte commun sur le sujet.

La jeunesse malagasy a donc ses idées pour l’atteinte des objectifs de la SADC. Le Forum Parlementaire de la SADC pour rappel, dans cette audition publique veut combler le fossé entre les citoyens et les processus d’intégration régionale. Le Forum parlementaire a constamment concentré ses efforts sur la réduction du fossé entre les citoyens et le processus d’intégration régionale en engageant les parlementaires en tant que représentants élus du peuple. Aussi après le succès de sa séance inaugurale d’audition publique pour ses commissions permanentes du 25 au 29 novembre 2022 dernier le Forum Parlementaire a organisé cette deuxième séance d’audition publique pour ses comités permanents sur ce thème : amplifier la voix des citoyens dans l’intégration régionale en Afrique australe : Combler le manque d’engagement en rapprochant le Parlement des citoyens ». Pour le FP de la SADC ceci est conforme à sa décision politique selon laquelle l’une des deux sessions annuelles de la commission devrait être une session d’audition publique afin de donner aux citoyens une plate-forme pour exprimer leurs opinions sur les questions régionales d’intérêt et de préoccupation sur une base régulière. La séance d’auditions publiques pour les commissions permanentes se tient avant la 54e session de l’assemblée plénière de la SADC PF, en novembre/décembre 2023.

 

Le rôle primordial des parlements dans la prévention et la résolution des conflits : l’initiative de l’AP-COI pour le renforcement des capacités diplomatiques

Le rôle primordial des parlements dans la prévention et la résolution des conflits : l’initiative de l’AP-COI pour le renforcement des capacités diplomatiques

Un séminaire d’échange et de renforcement de capacités sur la diplomatie parlementaire, la prévention, la gestion et résolution des conflits se tient à l’Ile Maurice les 10 et 11 octobre 2023.

L’Association Parlementaire des Etats membres de la COI (AP-COI) reconnaît l’importance de l’apport des parlements membres dans les initiatives de prévention et de médiation lorsqu’une crise potentielle se profile. Ces contributions augmentent les opportunités d’atténuation des sources de tensions, notamment dans le contexte des processus électoraux. L’AP-COI est convaincue de la nécessité d’outiller les parlements et leurs membres en leur fournissant les connaissances et les compétences adéquates pour maximiser leur efficacité dans cette participation.

Dans cette optique,  l’objectif du séminaire est de renforcer les compétences des parlementaires membres de l’AP-COI dans le domaine de la diplomatie parlementaire. Cela se fera par le biais d’échanges d’expériences enrichissantes, de partage de bonnes pratiques et de séances dédiées aux techniques de médiation.

Le séminaire vise à consolider le rôle actif de l’AP-COI en renforçant ses membres, leur permettant ainsi d’intervenir efficacement dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits potentiels grâce à la diplomatie parlementaire. Il vise également à recenser des actions concrètes dans ce domaine, contribuant ainsi à enrichir les expériences existantes au sein de l’AP-COI en intégrant les bonnes pratiques issues d’autres réseaux parlementaires.

Renforcement des efforts de vaccination des enfants à Madagascar

Renforcement des efforts de vaccination des enfants à Madagascar

La Présidente de l’Assemblée Nationale, Mme Christine Razanamahasoa, a reçu la délégation de Global Alliance for Vaccines and Immunization (GAVI) à Tsimbazaza ce 5 octobre 2023. La délégation était dirigée par le Chef Département pays de Afrique de l’Est et du Sud, Dr Pietro Di Mattei, et était composée de représentants de l’UNICEF, de l’OMS et de la Banque mondiale.

L’un des sujets centraux abordés lors de cette rencontre a été le taux de mise en œuvre de la vaccination des enfants à Madagascar, qui demeure insuffisante pour l’ensemble du pays. Les participants ont souligné l’importance d’augmenter la couverture vaccinale pour protéger les enfants malagasy contre des maladies évitables par la vaccination et pour élargir l’accès aux services de vaccination dans les zones les plus éloignées du pays.

La Présidente Christine Razanamahasoa a exprimé son engagement en faveur de l’amélioration de la santé des enfants malgaches et a salué la collaboration avec GAVI, l’UNICEF, l’OMS et la Banque Mondiale. Elle a souligné que le Parlement malagasy continue à jouer un rôle actif dans la promotion de la vaccination et de la santé publique en général.

 

Renforcement des compétences sur la Santé, Droits Sexuels et Reproductifs avec la collaboration de PSI Madagascar.

Renforcement des compétences sur la Santé, Droits Sexuels et Reproductifs avec la collaboration de PSI Madagascar.

PSI Madagascar a récemment établi une collaboration fructueuse avec le Forum Parlementaire de la SADC dans le but de renforcer les compétences des parlementaires et du personnel parlementaire en matière de Santé, Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR).

Cette collaboration a trouvé une concrétisation significative à travers un atelier qui s’est tenu les 19 et 20 septembre 2023 à l’Hôtel Green Club Vontovorona.

L’atelier s’est centré sur les six domaines thématiques du SDSR, à savoir :

  1. L’égalité de genre et la lutte contre les violences basées sur le genre ;
  2. La grossesse précoce, la grossesse non désirée et l’avortement sécurisé ;
  3. La sécurité des produits de base et l’accès aux services liés à la SDSR et la lutte contre le VIH/SIDA en vue de renforcer le système de santé et de contribuer à la Couverture Sanitaire Universelle ;
  4. L’éducation complète à la sexualité ;
  5. La non-discrimination et la protection des populations clés ;
  6. La promotion des droits de l’homme dans un cadre favorable à la responsabilité démocratique.

 

L’objectif de cet atelier était de sensibiliser les parlementaires et le personnel parlementaire à l’importance de la ratification du protocole de Maputo en apportant les précisions, en clarifiant les articles et les enjeux ainsi que la portée de ce protocole. Cet atelier constitue aussi une étape significative dans l’effort collectif visant à renforcer la sensibilisation et l’action autour des questions sur la protection des femmes contre les grossesses précoces et non désirées.

L’un des moments forts de cet atelier a été la visite du centre VONJY au sein de la maternité Befelatanana. Ce centre, qui offre des services essentiels aux enfants victimes de violences sexuelles, a permis aux participants de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les enfants vulnérables à Madagascar.