Réunion statutaire des commissions du FP-SADC : Les trois derniers jours axés sur l’alimentation et la protection de l’enfance

Réunion statutaire des commissions du FP-SADC : Les trois derniers jours axés sur l’alimentation et la protection de l’enfance

Les commissions permanentes du FP-SADC en charge de l’alimentation, de l’agriculture et des ressources naturelles (FANR), et de celui du développement social et humain et des programmes spéciaux (HSDSP) se sont réunies à Johannesburg en Afrique du Sud, respectivement les 19, 20 et 21 mai 2024, dans les cadres des réunions statutaires du Forum.

Les députés Heriniaina Andriambelosoa (FANR) et Tsiliva Diddiot Christophe (HSDSP) ont représenté Madagascar lors de ces réunions où ils ont exposé, pour le cas de Madagascar, respectivement pour la commission FANR, des actions climatiques dans le renforcement de la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, des premières banques alimentaires et de la gestion de ressources naturelles; et pour la commission HSDSP de la stratégie nationale de protection de l’enfant, du programme d’éducation pour tous, de la lutte contre la malnutrition infantile, de la protection des enfants en situation de vulnérabilité et de la lutte contre le travail des enfants.

A noter que ces réunions rentrent dans le cadre de la préparation du 55ème Assemblée plénière du FP-SADC au mois de juillet 2024, où il sera question pour ces deux commissions permanentes des actions à promouvoir en matière de climat au sein des parlements pour le renforcement de la sécurité alimentaire et de l’agriculture durable; et de la promotion de l’Agenda 2040 en faveur des enfants notamment le renforcement des engagements parlementaires en faveur d’une législation et des politiques centrées sur l’enfant.

Caucus parlementaire régional des femmes (RWPC): Les obstacles à l’inclusion financière des femmes au menu

Caucus parlementaire régional des femmes (RWPC): Les obstacles à l’inclusion financière des femmes au menu

 

Le Caucus parlementaire régional des femmes (RWPC) du Forum parlementaire de la SADC a tenu une réunion virtuelle ce jeudi 16 mai 2024 pour la quatrième journée des réunions statutaires du Forum. La député Émiline Rakotobe RAMAROSOA a représenté Madagascar pour cette réunion où il était question du renforcement du rôle du Parlement dans l’autonomisation des femmes pour la prospérité économique dans la région de la SADC et de l’élimination des obstacles à l’inclusion financière des femmes.

À noter que la réunion s’est divisée en trois sessions dans lesquelles le FP-SADC a fait appel à des experts financiers dont le Malagasy Rado Razafindrakoto pour la présentation de la stratégie de la SADC sur l’inclusion financière et l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) au financement (2023-2028), la compréhension de l’écart entre les genres et les obstacles à l’inclusion financière dans la région de la SADC et enfin l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive visant une amélioration de l’autonomisation économique des femmes.

FP-SADC : La prévention des risques électoraux au menu

FP-SADC : La prévention des risques électoraux au menu

La commission permanente du Forum Parlementaire de la SADC (FP-SADC) sur la démocratisation, la gouvernance et les Droits de l’Homme s’est réunie ce mardi 14 mai 2024 au deuxième jour des réunions statutaires du Forum.

Une réunion divisée en trois sessions où il était question de la compréhension des risques électoraux en Afrique australe, du renforcement du rôle du Parlement dans la prévention et la réduction des risques électoraux et enfin de la résilience des systèmes électoraux en Afrique australe.

Des sujets qui mettent au devant de la scène une bonne poignée de pays de la SADC, dont Madagascar, qui sont en pleine période électorale pour cette année 2024. Pour Madagascar qui est représenté par le Député CHRISTOPHE Tsiliva Diddiot dans cette commission, le document d’information fait mention des appuis internationaux pour un environnement serein et propice à la tenue d’élections crédibles, transparentes, pacifiques et inclusives pour le cycle 2023-2024; mais encore du projet régional « Preventing electoral violence in the SADC region, a project in support of the SADC-ESN network” en faveur des organisations de la société civile dans la région pour le renforcement des capacités en matière de prévention de conflit et de construction de la paix ainsi que la mise en place d’un observatoire de la violence électorale en charge de mener des recherches et des activités de sensibilisation dans ce domaine.

FP-SADC: Réunions statutaires des commissions permanentes.

FP-SADC: Réunions statutaires des commissions permanentes.

Les commissions permanentes du Forum Parlementaire de la SADC (FP-SADC) sont en réunion du 13 au 21 mai 2024, en vue de la préparation du 55ème Assemblée plénière du mois de juillet. Ces réunions seront aussi l’occasion pour ces commissions permanentes d’élire leurs nouveaux présidents et vice-présidents.
C’est la commission permanente du commerce, de l’industrie, des finances et de l’investissement (TIFI) et à laquelle a participé la députée Émiline RAMAROSOA RAKOTOBE, qui a initié la réunion pour la première journée du 13 mai. Dans la note de présentation il a été dit que pour Madagascar l’engagement collaboratif pour accroître les opportunités en matière de commerce, de finances et d’investissements dans la région de la SADC revêt une importance cruciale pour le développement économique et social durable; et que Madagascar peut bénéficier d’une série d’avantages, notamment l’élargissement des marchés, la diversification des investissements et la stimulation de la croissance économique. Il a aussi été question de la promotion du commerce et des investissements avec la création des zones économiques spéciales, du renforcement des infrastructures avec les partenariats public-privé et des programmes d’aides internationales, et de la consolidation de la position de Madagascar au sein de la SADC en tant que moteur de croissance économique.
Première session de cette année et la dernière session pour cette législature

Première session de cette année et la dernière session pour cette législature

La cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est déroulée ce mardi 7 mai 2024 à Tsimbazaza, sous la présidence de Monsieur RABENIRINA Jean Jacques, Président par intérim de l’Assemblée nationale.

Après avoir salué et remercié les invités présents, le Président a prononcé deux discours, en malgache et en français, mettant en avant le travail accompli au cours des cinq dernières années par les membres de l’Assemblée nationale. Au cours de cette période, 110 projets de loi ont été examinés, 51 propositions de loi ont été présentées, 11 commissions d’enquête ont été constituées, et un total de 2,076 questions ont été posées par les parlementaires lors des rencontres avec le Gouvernement. De plus, une commission d’évaluation des politiques publiques a été établie.

Dans le domaine des affaires générales du pays, le Président a souligné que la population traverse des périodes difficiles en raison de l’augmentation du coût de la vie, de l’instabilité politique, du manque d’accès aux services de base tels que l’éducation et la santé, ainsi que des problèmes persistants comme ceux concernant la JIRAMA, les différentes grèves et la pollution de la capitale.

Il a appelé à la participation de tous dans l’exercice du devoir sacré du vote.07 Il a également réaffirmé que des élections justes et transparentes sont essentielles pour renforcer la démocratie, assurer l’égalité entre tous les candidats, garantir l’impartialité des systèmes de gestion électorale et permettre à chacun d’exprimer librement ses opinions.

Lancement du Réseau Parlementaire d’Afrique Australe contre la Corruption : Une avancée majeure dans la lutte anti-corruption en Afrique

Lancement du Réseau Parlementaire d’Afrique Australe contre la Corruption : Une avancée majeure dans la lutte anti-corruption en Afrique

La lutte contre la corruption en Afrique a franchi une nouvelle étape avec la création du Réseau Parlementaire d’Afrique Australe contre la Corruption (SAPNAC). Ce réseau, qui rassemble les sections nationales du Réseau des Parlementaires Africains contre la Corruption (APNAC) dans la région de l’Afrique australe, vise à renforcer la coopération régionale et à coordonner les efforts des législateurs pour promouvoir la bonne gouvernance et combattre la corruption au sein de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC).

L’initiative de la SAPNAC découle d’une résolution clé adoptée lors de l’Assemblée Générale Biennale de l’APNAC à Cotonou en 2022. Cette résolution visait à améliorer l’efficacité et la portée du réseau dans la lutte contre la corruption en créant des synergies entre les législateurs de la région.

Il est important de souligner l’implication des parlementaires malgaches dans cette lutte contre la corruption. Rabenirina Maminiaina Solondraibe, membre du comité exécutif de la SAPNAC, est un exemple illustrant cet engagement.

AP-COI à Port Louis : Renforcement de la coopération régionale dans l’Océan Indien

AP-COI à Port Louis : Renforcement de la coopération régionale dans l’Océan Indien

La réunion plénière de l’Association des Parlements de l’Océan Indien (AP-COI) s’est ouverte le jeudi 02 mai 2024 à Port Louis. L’événement réunit des représentants de divers parlements de la région pour discuter de questions liées à la pérennisation et au renforcement de l’AP-COI.

Madagascar est représenté par une délégation dirigée par l’Honorable Rahantanirina Lalao, Vice-Présidente de l’Assemblée nationale. Cette présence souligne l’engagement de Madagascar envers la coopération régionale et son désir de contribuer activement à la promotion de la stabilité, du développement et de la sécurité dans la région.

Parmi les points à l’ordre du jour figurent des sujets essentiels tels que la consolidation des liens entre les parlements membres, le renforcement des capacités institutionnelles, la promotion des valeurs démocratiques et des droits de l’homme, ainsi que la coopération en matière de développement économique, social et environnemental.

 

Vers la mise en place du Conseil économique, social et culturel à Madagascar

Vers la mise en place du Conseil économique, social et culturel à Madagascar

Une réunion s’est tenue au Palais Tsimbazaza ce 02 mai 2024 entre M. Youness Benakki, Secrétaire Général du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) du Royaume du Maroc, M. Hachim El Ayoubi, expert du CESE chargé de la coopération internationale, ainsi que le troisième Questeur, M. Rabenirina Maminiaina Solondraibe, et les techniciens de l’Assemblée Nationale. Cette réunion avait pour objectif de discuter de la mise en place du Conseil économique, social et culturel à Madagascar, conformément à l’article 105 de la Constitution.

Le Conseil économique, social et culturel aura pour rôle de donner son avis sur les projets de loi, d’ordonnance ou de décret, ainsi que sur les propositions de lois qui lui seront soumis. Sa compétence s’étendra à l’examen des projets et propositions de loi à caractère économique, social et culturel, à l’exception des lois de finances.

Les pays disposant déjà d’un tel conseil, comme le Maroc, ont partagé leurs expériences lors de cette réunion. Les représentants du CESE poursuivront les échanges et les consultations pour la mise en place de cette institution, qui favorisera la collaboration et le dialogue entre les différents acteurs de la vie publique.

Afin de souligner l’importance de la mise en place du CESC, un atelier d’échange et de partage sera organisé le vendredi 3 mai 2024 au Ministère des Affaires Étrangères à Antananarivo. Cet atelier permettra d’examiner les modalités pratiques de mise en place du CESC.

Émergence d’un Réseau Parlementaire pour la Justice Reproductive à Madagascar : vers une amélioration des droits sexuels et reproductifs

Émergence d’un Réseau Parlementaire pour la Justice Reproductive à Madagascar : vers une amélioration des droits sexuels et reproductifs

Du 25 au 26 avril 2024, s’est tenu l’atelier de formulation du plan d’action du Réseau Parlementaire National sur la Justice Reproductive, avec le soutien de l’organisme non gouvernemental IPAS Afrique Francophone.

L’objectif de cet atelier était de concevoir un plan d’action pouvant être mis en œuvre immédiatement dès le début de la nouvelle législature.

Réunissant des députés venus des quatre coins de l’île, sous la direction du Troisième Questeur et du Président du Réseau, cet événement a également bénéficié de la présence effective des membres du personnel d’appui de l’Assemblée nationale et du Ministère de la Santé.”

Ce Réseau Parlementaire National sur la Justice Reproductive, inauguré en octobre, réunit diverses commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat, dans le but d’améliorer les droits sexuels de la population malgache.Cela permettra de renforcer la législation existante, de diriger les ressources budgétaires vers la santé sexuelle et reproductive, et d’assurer un accès équitable à ces services de santé pour tous.”

Atelier de sensibilisation sur la transformation du Forum Parlementaire de la SADC en un Parlement régional

Atelier de sensibilisation sur la transformation du Forum Parlementaire de la SADC en un Parlement régional

Les membres du personnel du Forum Parlementaire de la SADC ont organisé un atelier virtuel, dirigé par la secrétaire générale du Forum, Boemo SEKGOMA, ce mardi 23 avril 2024 pour une sensibilisation sur la transformation de ce Forum Parlementaire en un Parlement de la SADC.

Dans son intervention, la secrétaire générale à fait le point sur ce qu’il en est de l’accord pour la transformation de ce Forum parlementaire de la SADC en un Parlement régional. Notamment qu’il manque encore deux signatures d’Etat membre pour atteindre le quorum de 3/4 afin de le rendre contraignant. Mais encore qu’il y a un retard conséquent dans l’agenda de la transformation. À noter que la SADC compte 16 membres et que dix de ces 16 Etats membres sont donc d’accord pour la transformation de ce Forum Parlementaire en un véritable pParlement.

Elle a aussi rappelé que ce Parlement de la SADC n’aura pas le pouvoir de légiférer mais uniquement un pouvoir de décision, pour des questions de souveraineté.