La Députée Sophie Ratsiraka s’engage pour l’éradication du mariage des enfants et la lutte contre la violence faite aux femmes

La Députée Sophie Ratsiraka s’engage pour l’éradication du mariage des enfants et la lutte contre la violence faite aux femmes

Lors de la réunion du Forum Parlementaire de la SADC qui s’est tenue en Afrique du Sud consacrée aux droits des femmes et des filles, la Députée Sophie Ratsiraka a pris la parole pour réitérer son engagement dans la lutte contre le mariage des enfants et la violence faite aux femmes. Cet événement a permis de rassembler des acteurs issus de divers horizons autour d’une même cause : protéger les droits des femmes et mettre fin aux pratiques qui les mettent en danger.

La Députée Sophie Ratsiraka a émis des suggestions concrètes afin de renforcer les efforts visant à protéger les jeunes filles et les femmes, en dépit des traditions ancestrales qui compliquent la mise en place de changements.

Elle a rappelé que l’interdiction du mariage avant 18 ans ne doit pas être négociable, mais strictement appliquée pour protéger les jeunes filles et a proposé d’impliquer les communautés locales et toutes les entités concernées pour mieux encadrer et sensibiliser sur ces sujets. Elle a également insisté sur l’importance d’éduquer les enfants dès leur plus jeune âge, en leur inculquant des valeurs de respect et de non-violence envers les filles. Pour ceux qui ont quitté l’école, il a été recommandé de les orienter vers des familles d’accueil ou des structures professionnalisantes selon leur âge, afin de les réinsérer dans la société malgré le retard accumulé. Madame Sophie Ratsiraka a aussi souligné la nécessité d’éduquer les parents pour changer les comportements tolérés par les normes culturelles et sociales qui perpétuent les abus. Pour lutter contre la pauvreté, qui est l’une des causes principales de ces phénomènes, elle a proposé de créer un fonds commun qui permettrait de financer des programmes d’aide et de création d’emplois. Enfin, elle a suggéré d’établir des indicateurs d’alerte tels que le nombre de filles déscolarisées et les cas de grossesses précoces, afin d’identifier les zones les plus à risque.

L’opposition interroge les ministres sur les préoccupations nationales

L’opposition interroge les ministres sur les préoccupations nationales

Le premier ordre du jour proposé par l’opposition a eu lieu le 7 novembre 2024, au Palais de Tsimbazaza, conformément à l’article 102 de la Constitution. Pour cette occasion, les députés de l’opposition ont choisi d’interpeller plusieurs ministres, notamment ceux des Forces Armées, de la Sécurité Publique, de la Gendarmerie nationale, de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, de l’Énergie et des Hydrocarbures, ainsi que des Travaux Publics.
Le Vice-président de l’Assemblée nationale représentant l’opposition, Monsieur RANDRIANASOLONIAIKO Siteny Thierry, a ouvert les séries de questions dans un discours de 15 minutes, comme le prévoit le règlement intérieur. Après les réponses de chaque ministre, les différents groupes parlementaires ont pu s’exprimer à travers leurs membres.Les députés ont principalement abordé les problématiques liées à l’eau, à l’approvisionnement et au coût de l’électricité, à la sécurité, ainsi qu’à l’amélioration des routes nationales. Au-delà de ces sujets, ils ont également relayé diverses préoccupations de la population.
Atelier d’orientation des nouveaux membres du Réseau Parlementaire National pour la Justice Reproductive

Atelier d’orientation des nouveaux membres du Réseau Parlementaire National pour la Justice Reproductive

Un atelier d’orientation pour les nouveaux membres du Réseau Parlementaire National pour la Justice Reproductive (RPNJR) se tient à Toamasina du 6 au 8 novembre 2024. Face aux défis persistants en matière de santé reproductive à Madagascar, notamment avec un taux élevé de mortalité maternelle, cet atelier vise à renforcer l’engagement des parlementaires pour les droits sexuels et la santé reproductive (DSSR).

Organisé par Ipas Afrique Francophone en partenariat avec la Commission Santé de l’Assemblée nationale, il permettra aux nouveaux élus de se familiariser avec les missions et le plan d’action du RPNJR.

Cet événement a pour objectif de sensibiliser les participants aux enjeux de la DSSR, d’expliquer le rôle spécifique du RPNJR et de mettre à jour le calendrier de son plan d’action pour la période 2024-2026. Par le biais de séances interactives et de discussions de groupe, l’atelier favorisera l’appropriation des questions législatives et des démarches stratégiques pour améliorer l’accès aux services de santé reproductive à Madagascar.

 

Ratification d’un accord de prêt pour le Fly Over Maki et renforcement de la lutte anti-VIH/SIDA

Ratification d’un accord de prêt pour le Fly Over Maki et renforcement de la lutte anti-VIH/SIDA

Deux projets de loi ont été adoptés lors de la séance plénière tenue ce mardi 05 novembre 2024, au Palais de Tsimbazaza et présidée par Madame Princia SOAFILIRA, Présidente par intérim.

Le Ministre des Travaux Publics, Richard Theodore RAFIDISON et des techniciens de son ministère ainsi que des techniciens du Ministère de la Santé Publique ont été présents lors de cette adoption.

Le premier projet de loi porte ratification de l’accord de prêt relatif au financement du projet d’aménagement du Fly Over Maki. Un financement à hauteur de 31,5 millions de dollars américain dont 28 millions est un prêt de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique et les 3,5 millions restant un financement propre de l’Etat. Ce projet d’aménagement est différent du 1er projet de Fly Over d’Anosizato dont le financement a déjà été ratifié par l’Assemblée nationale en 2022.

Le second projet de loi porte sur la lutte contre le VIH/SIDA. Le projet de loi n°011/2024 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2005-040 relatif à la lutte contre le VIH/SIDA et la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Le projet de loi transfert le rattachement hiérarchique du Secrétariat Exécutif du Comité national de Lutte contre le Sida (SE/CNLS) de la Présidence de la République au Ministère de la Santé Publique.

Projet de loi de finances

Projet de loi de finances

Le Président de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale, Tianarivelo RAZAFIMAHEFA a déclaré le jeudi 31 octobre 2024 que le Projet de Loi de finances 2025 a été déposé au Bureau de l’Assemblée nationale le mercredi 30 octobre 2024. Ce projet de loi qui devrait être au cœur de cette session ordinaire du Parlement.

Il a souligné qu’un ordre du jour a déjà été adopté, jusqu’au 8 novembre 2024 prochain à l’Assemblée nationale, et qu’on verra par après, avec l’adoption d’un nouvel ordre du jour la suite à donner pour ce Projet de loi de finances.

En ce qui concerne les travaux de la Commission des finances en général, le Président de ladite Commission a rappelé que deux projets de loi ont déjà été examinés et adoptés, en l’occurrence le projet de loi n°013/2024 autorisant la ratification du statut de l’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelable), qui devrait permettre à Madagascar de jouir des financements relatifs à la mise en place des énergies renouvelables, et le projet de loi n°006/2024 autorisant la ratification de l’accord de prêt relatif au financement du projet d’autonomisation et de résilience des filles en Afrique de l’Est. Un projet en partenariat avec l’Association Internationale de développement qui profitera à toutes les filles de l’ensemble du territoire.

Participation de Madagascar à la COP 16

Participation de Madagascar à la COP 16

Parmi les membres de la délégation malgache, dirigée par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Max Andonirina Fontaine, participant à la 16e Conférence des Parties (COP 16) des Nations Unies sur la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), qui se tient à Cali, Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024, figure le Député Razafindramasy Rafaralahy Celestin, élu dans le  District de Benenitra et Président de la Commission de l’Environnement et du Développement Durable de l’Assemblée nationale.

De nombreux pays du monde entier prennent part à cet échange sur les défis et les solutions pour la préservation de la biodiversité dans leurs pays, dans le cadre de l’atteinte des 23 objectifs du Cadre mondial Kunming-Montréal à l’horizon 2030, ainsi que des objectifs majeurs pour 2050.

Les discussions de la COP 16 abordent également le défi mondial de l’appui aux pays dans leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, dont Madagascar fait partie.

L’impact de l’intelligence artificielle sur la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit

L’impact de l’intelligence artificielle sur la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit

L’impact de l’intelligence artificielle sur la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit
Résolution adoptée à l’unanimité par la 149e Assemblée de l’UIP
(Genève, 17 octobre 2024)

Les parlementaires ont également adopté une résolution historique sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit.

La résolution exhorte les parlements du monde entier à élaborer et à mettre en œuvre rapidement des cadres juridiques et des politiques solides pour la création, le déploiement et l’utilisation responsables de la technologie de l’IA.

Les principales demandes de la résolution sont les suivantes :

  • atténuer les risques pour la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit, en mettant l’accent sur l’impact disproportionné de l’IA sur les femmes et les filles,
  • légiférer contre les deepfakes intimes et les contenus générés par l’IA qui attisent les discours de haine ou incitent à la violence,
  • développer des outils pour vérifier l’origine des images et des contenus en ligne, en donnant aux utilisateurs les moyens de juger de leur authenticité,
  • réviser et mettre à jour la législation existante pour combler les lacunes révélées par les progrès de l’IA.
Visite de la délégation du Ministère de l’Industrialisation et du Commerce

Visite de la délégation du Ministère de l’Industrialisation et du Commerce

Ce mardi 29 octobre 2024, une délégation du Ministère de l’Industrialisation et du Commerce, conduite par la Secrétaire générale du ministère, Madame RASAMOELY RANOELIMANANA Vahinisoa, a rendu une visite au Président de l’Assemblée nationale, Monsieur TOKELY Justin. Cette rencontre a permis d’aborder le projet de loi autorisant la ratification de l’adhésion de Madagascar à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

La ZLECAF, lancée en 2018, aspire à établir un vaste marché en unissant les pays africains au sein d’une même zone commerciale. Cette initiative marquante vise à éliminer progressivement les barrières tarifaires et non tarifaires, facilitant ainsi les échanges de biens et de services entre les nations du continent.

Pour Madagascar, intégrer cette zone de libre-échange pourrait non seulement renforcer ses relations commerciales avec les autres États membres, mais également ouvrir la voie à de nouvelles opportunités économiques.La ZLECAF a le potentiel de dynamiser le commerce intra-africain et de diversifier les économies locales. Pour Madagascar, cela représente un accès élargi à un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs, ce qui pourrait favoriser l’émergence d’un secteur privé dynamique et compétitif. Ce cadre incite également à des investissements étrangers et soutient le développement des infrastructures nécessaires pour améliorer la connectivité régionale.

 

Atelier d’orientation des députés : améliorer les pratiques parlementaires

Atelier d’orientation des députés : améliorer les pratiques parlementaires

Dans le cadre de ses efforts pour améliorer les pratiques parlementaires, l’Assemblée nationale a organisé un atelier d’orientation de deux jours à l’intention des députés, qui s’est tenu les lundi 28 et mardi 29 octobre 2024 au Palais de Tsimbazaza.

La première journée a débuté par une présentation générale des rôles des députés, de l’organisation administrative de l’Assemblée nationale et des principes d’éthique parlementaire. Les participants ont reçu des explications sur le rôle du Secrétaire général et des différentes directions de l’Assemblée, qui apportent un soutien essentiel aux députés dans leurs fonctions. L’après-midi a permis d’approfondir les étapes de la procédure législative, depuis la soumission des propositions de loi jusqu’à leur adoption, en passant par la création de commissions d’enquête, l’évaluation des politiques publiques, et la mise en œuvre du contrôle des actions du Gouvernement.

La réunion sur cet atelier s’est poursuivie et achevée le mardi 29 octobre. La matinée de cette seconde journée a été consacrée à des explications plus approfondies sur l’évaluation des politiques publiques, la communication politique et la communication institutionnelle. Dans l’après-midi, des présentations et des explications ont été fournies par le BIANCO, l’EISA et le PNUD, abordant les responsabilités des députés dans la lutte contre la corruption, la promotion de l’égalité des genres, et le développement durable.

 

Octobre, mois de la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus

Octobre, mois de la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus

Le mois d’octobre est mondialement dédié à la sensibilisation et à la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus. Dans ce cadre, les députés et le personnel de l’Assemblée nationale ont participé, ce 28 octobre 2024, à une campagne de sensibilisation et de dépistage organisée au sein de l’Institution. Cette initiative a été conduite sous la supervision du Docteur Bernard, Chef du Service Médico-social de l’Assemblée nationale.

Cette campagne est le fruit d’une collaboration entre l’équipe du Service de Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR), qui œuvre dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive au sein de l’Assemblée nationale, et la Fondation Akbaraly.

L’objectif est de renforcer les connaissances de chacun sur les maladies cancéreuses touchant les femmes, les moyens de prévention ainsi que d’encourager un dépistage régulier, afin de réduire les risques et de sauver des vies.