L’Assemblée nationale a clôturé officiellement sa deuxième session ordinaire le vendredi 18 décembre 2020 à 10h, au Centre de Conférence Internationale Ivato. La cérémonie de clôture, dirigée par la Présidente Christine RAZANAMAHASOA a vu la présence du Premier Ministre Christian NTSAY et de son Gouvernement, ainsi que de quelques chefs et membres d’institution dont les Présidents du Conseil de Fampihavanana Malagasy (CFM) et du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’État de Droit (HCDDED).
Ainsi donc, rideau sur les 60 jours de session à l’Assemblée nationale. Dans son discours de clôture, la Présidente Christine RAZANAMAHASOA a passé en revue les travaux accomplis, notamment l’adoption des projets de loi soumis par le Gouvernement dont la Loi de finances pour 2021. Il y a aussi l’adoption de quatre (04) propositions de loi sur la quinzaine de textes émanant des Députés, ainsi que deux (2) propositions de résolution, l’une portant sur l’ordre protocolaire et l’autre instituant une commission d’enquête parlementaire.
Mis à part l’adoption de texte, la Présidente Christine RAZANAMAHASOA s’est aussi attardée dans son discours sur la séance de questions-réponses avec le Gouvernement. Dévoilant les statistiques, elle a fait savoir que, exactement, 107 députés ont posé plus de 500 questions au gouvernement de Christian NTSAY. Elle regrette que seulement 1/5 de ces questions sont de portée nationale et le reste ne concerne que les districts de rattachement du Député. Le gouvernement a répondu à un peu plus de 65 % de ces 500 questions.
Autres propos marquant du discours de la Présidente de l’Assemblée nationale, la recrudescence des actes de viol de ces derniers temps. Aussi, elle incite tout un chacun à prendre leurs responsabilités. Elle a aussi incité le gouvernement à accélérer le rythme pour la commercialisation du riz à bas coût. Enfin, la Présidente Christine RAZANAMAHASOA, avec les fêtes de fin d’année qui approchent, exhorte la classe politique à observer une trêve. Des propos qui lui a valu un « standing ovation » non seulement de ses pairs de la Chambre basse, mais aussi des membres du Gouvernement et de toute l’assistance.
