L’Afrique est l’une des régions les plus touchées par le changement climatique. Bien que le continent contribue peu aux émissions mondiales, ses habitants subissent de plein fouet les sécheresses, les vagues de chaleur, et autres catastrophes environnementales. Malgré cette vulnérabilité, les financements d’adaptation reçus ne couvrent qu’une fraction des besoins, estimés à 53 milliards de dollars par an.
Les gouvernements africains doivent allouer davantage de ressources nationales à l’action climatique, mais font face à des défis économiques et des priorités concurrentes telles que le développement, la santé et l’éducation. Les dettes élevées et l’instabilité politique compliquent encore cette tâche.
Les parlements nationaux peuvent être des acteurs clés dans la lutte contre le changement climatique. Ils ont la responsabilité de surveiller et de garantir l’efficacité des politiques gouvernementales. Avec des outils adéquats de surveillance et de budgétisation, les parlements peuvent suivre les progrès, allouer les fonds nécessaires et assurer la transparence et la responsabilité.
Le Groupe africain des négociateurs experts en appui (AGNES), en partenariat avec le Parlement national de la Namibie et d’autres organisations, a organisé une réunion le 31 juillet au 02 août 2024 au Namibie pour renforcer les capacités des parlements en matière de surveillance et de déclaration de l’action climatique. L’objectif est de sensibiliser les parlementaires aux risques climatiques, partager les meilleures pratiques législatives et les expériences sur les outils de suivi des politiques climatiques.
Madagascar a participé à cette réunion apportant son expérience et ses perspectives sur les défis climatiques auxquels le pays fait face.