Les députées Madame RABY Savatsarah Ain’Harimanga Gabrielle, Présidente du « Caucus Genre » et élue de Farafangana, ainsi que Madame RAMANANJARASOA Clarisse Eugénie, élue d’Ivohibe et représentante de l’Assemblée nationale au sein de la « Commission Malagasy de l’Informatique et de la Liberté (CMIL) », ont pris part à la 69ᵉ session de la Commission de la condition de la femme (CSW69) qui s’est tenue à New York du 10 au 21 mars 2025.
Cette session a marqué le 30ᵉ anniversaire de la Conférence de Beijing (Beijing +30) et s’est focalisée sur l’évaluation des progrès réalisés ainsi que des défis à relever pour la mise en œuvre des programmes issus de cette conférence, notamment dans l’atteinte de l’ODD 5 relatif à l’égalité entre les sexes.
Lors de leur intervention, les députées malgaches ont particulièrement plaidé pour le renforcement de l’adoption du Protocole de Maputo, qui met un accent particulier sur la protection des droits des femmes et des filles. Parmi les sujets abordés figurait également la lutte contre les avortements non médicalisés et à risque, qui demeure un problème majeur dans la région de la SADC, afin de préserver la santé des femmes et des jeunes filles.
La délégation malgache a également participé aux échanges avec les pays partenaires de la SADC, les pays francophones et les organisations telles que l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) et le Réseau Francophone pour l’Égalité Femme-Homme (RF-EFH), dans le but de renforcer la coopération et d’établir des stratégies durables pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles à Madagascar.
Le CSW69 a offert à Madagascar une plateforme pour démontrer son engagement continu en faveur de l’égalité des sexes et de la promotion des droits des femmes. Le pays réaffirme ainsi sa détermination à réduire les discriminations et les violences faites aux femmes.
L’un des messages clés portés par les parlementaires malgaches lors de cette rencontre a été l’importance du rôle des députés dans l’application et le suivi des instruments politiques régionaux visant à protéger et promouvoir les droits des femmes. Elles ont également souligné la nécessité d’intégrer ces engagements dans les lois et les budgets nationaux afin d’en assurer une mise en œuvre effective.