Catégorie : actualites

Ce mercredi 15 novembre 2023, à 10h30, l’Assemblée Nationale a rendu un dernier hommage au Député RASOLONJATOVO Honoré. Député élu dans le District de Faratsiho, il occupait également le poste de Vice-Président de l’Assemblée nationale en charge de la Province d’Antananarivo.

Outre ses activités dans le monde des affaires, il manifestait un vif intérêt pour les affaires nationales et la politique.

En 1983, il initie son parcours entrepreneurial en établissant une entreprise axée initialement sur la vente de produits de première nécessité. En 2001, il fonde la société commerciale SOCOMA, assumant le rôle de directeur général depuis lors jusqu’à nos jours. Au fil du temps, il étend son influence au secteur du tourisme, concrétisant la construction de trois hôtels notables, dont l’Hôtel Lavilla Antsirabe, avec une succursale à Faratsiho, et la Villa Verte à Ambatomirahavavy.

En 2003, il lance la radio Faratsiho et la radio Solanga FM. Il a créé le parti politique Ny Marina en 2014 et le parti Fiombonana en 2017. Durant la période de transition à partir de 2009, il a été membre du  Conseil Supérieur de la Transition (CST). Il a été élu par quatre fois successives député de Madagascar dans le district de Faratsiho, en 2003, 2007, 2014 et 2019.

Honoré RASOLONJATOVO s’est éteint le vendredi 10 novembre 2023, à l’âge de 66 ans. Le district de Faratsiho, l’Assemblée nationale et le pays tout entier pleurent la perte d’un père dévoué.

Au nom de Madame la Présidente de l’Assemblée Nationale, du Bureau Permanent, de tous les députés de Madagascar, et de la famille de l’Assemblée Nationale, nous adressons nos derniers adieux à Rasolonjatovo Honoré. Repose en paix, PAPASOLO !

Le Sénat et l’Assemblée nationale de Madagascar par le biais de la section Malagasy de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie lancent un appel à candidature selon les modalités suivantes

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La création du Parlement Francophone des Jeunes (PFJ) a été décidée lors du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie à Moncton, en septembre 1999. Sa mise en œuvre a été confiée à l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), grâce au financement de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Depuis sa création, 9 sessions ont été organisées : à Québec (Canada) en 2001, à Niamey (Niger) en 2003, à Bruxelles (Belgique) en 2005, à Libreville (Gabon) en 2007, à Paris (France) en 2009, à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2013 et à Berne (Suisse) en 2015, à Luxembourg (Luxembourg) en 2017 et à Tirana (Albanie) en 2022.

La 10^ème édition du PFJ se tiendra à Montréal (Canada) du 4 au 9 juillet 2024.

Madagascar a décidé de participer pleinement à cet événement et va organiser un concours au niveau national pour identifier ses deux jeunes représentants.

1. OBJECTIFS

L’objectif principal du Parlement Francophone des Jeunes est de réaliser une simulation parlementaire pour illustrer, avec les nouvelles générations, le modèle de la démocratie parlementaire, et contribuer à former ainsi des véritables citoyens responsables au sein de l’espace francophone. Cette initiative a pour but de développer la formation civique et de renforcer la solidarité entre les jeunes venant de tous les horizons de la Francophonie, en les initiant à l’activité parlementaire.

L’objectif spécifique de ce concours national est d’identifier les deux jeunes qui vont représenter Madagascar lors de la 10^è édition du Parlement Francophone des Jeunes qui va se tenir à Montréal (Canada) du 4 au 9 juillet 2024.

• ORGANISATION DE LA SELECTION

Les conditions exigées et le déroulement du concours sont définis comme suit :

III.1 : Conditions :

• Une jeune fille et un jeune homme âgés de 18 à 25 ans ;
• Suivant un cursus scolaire ou universitaire ou d’enseignement professionnel ou d’apprentissage.
• Appartenant à un mouvement de jeunesse, associatif ou de solidarité.
• Ayant une bonne capacité rédactionnelle et un sens de communication oral.

III.2 : Dossiers de candidature :

• Une photo d’identité récente,
• Un bulletin de naissance de moins de trois (03) mois,
• Une preuve d’inscription dans un établissement d’enseignement secondaire, supérieur, professionnel ou d’apprentissage (Certificat de scolarité),
• Descriptif du cursus universitaire ou scolaire avec mention éventuelle des diplômes obtenus
• Lettre de motivation,
• Un justificatif de l’appartenance à un mouvement de jeunesse, associatif ou de solidarité,
• Un curriculum Vitae avec mention du numéro de téléphone et de l’adresse courriel,

Un texte dactylographié de quatre pages au maximum sur l’un des thèmes suivants : (au choix)

Thème A : « La lutte contre la précarité parmi la jeunesse »

Thème B : « La promotion des usages officiels et populaires de la langue française au XXIè siècle »

Thème C : « L’encadrement de l’activité des influenceurs »

Thème D : « Favoriser l’engagement civique des jeunes dans la vie réelle plutôt que sur les réseaux sociaux »

• Le texte doit suivre le modèle « Introduction-Développement-Conclusion », avec taille de Police 12 ; interligne 1,5 ; Papier A4.
• Le texte ne doit comporter aucune marque permettant d’identifier le candidat.
• Le dossier complet est à insérer dans une enveloppe grand format avec la mention : « PFJ 2024 » et à adresser à

Monsieur le Secrétaire Administratif de la Section malagasy de l’APF, B.P.704- Palais de Tsimbazaza ANTANANARIVO 101.

Il peut être également déposé directement à l’Assemblée nationale ou envoyé par lettre recommandée (la date du cachet de la Poste faisant foi avant le 1^er décembre 2023).

  III.3 : Déroulement du concours :

Le processus de sélection se déroule en trois (03) étapes :

• Sélection de dossier selon les critères établis ci-dessus ;
• Epreuves écrites complémentaires à Antananarivo pour les présélectionnés ;
• Epreuves orales.

    III.4 : Organisation :

Les épreuves écrites et orales seront organisées en collaboration avec les alliances Françaises à Madagascar.

1. CONTACTS ET INFORMATIONS :

Pour toutes autres informations veuillez prendre contact

• Le Sénat :
  • pvonyrandrianasoavina@yahoo.fr, tél : 034 46 903 93
  • aolivierbellarmin@yahoo.fr, tél : 034 88 077 37
• L’Assemblée nationale :
  • nftafita2@gmail.com, tél : 034 58 346 75
  • julydianafandro@gmail.com, tél : 032 49 504 20

Site web : Assemblee-nationale.mg

Facebook : Antenimierampirenena, Assemblée nationale de Madagascar

Une grande conférence virtuelle s’est déroulée le vendredi 27 octobre 2023. Elle a été organisée par l’Association des Secrétaires Généraux des Parlements Francophones (ASGPF), ayant comme thème principal « L’accueil de parlementaires nouvellement élus : perspectives et bonnes pratiques pour un accompagnement institutionnel réussi ».

53 Secrétaires Généraux des Parlements et leurs proches collaborateurs participaient à cet évènement. Les 3 principaux intervenants étaient Monsieur Siegfried Peters, Secrétaire Général de l’Assemble nationale du Québec, Président de l’ASGPF, modérateur de la conférence ; Monsieur Xavier Baeselen, Secrétaire Général du Parlement de la Communauté Française du Belgique ; Monsieur Calvin Randriamahafanjary, Secrétaire Général de l’Assemblée nationale de Madagascar et Monsieur Jeffrey LeBlanc, Greffier-adjoint de la Chambre des Communes du Canada.

Durant son intervention, Monsieur Calvin RANDRIAMAHAFANJARY, Secrétaire Général Assemblée nationale a notamment mis en exergue l’expérience de son Institution en la matière. Tout a commencé en l’an 2000 avec la collaboration de la National Democratic Institute (NDI) qui avait initié le Programme d’Orientation des Nouveaux Elus (PONE) en collaboration avec les cadres de l’Assemble nationale de Madagascar.

Depuis, ce programme a toujours été mis en œuvre par l’Administration de l’Assemblée nationale à l’occasion de l’entrée d’une nouvelle législature. La dernière date de juillet 2019 qui avait une touche particulière : parallèlement au défilé des hauts responsables administratifs à savoir le Secrétaire Général, les 10 Directeurs des Services accompagnés de leurs Chefs de Service respectifs devant la Séance plénière, une journée « Porte ouverte » fut également organisée, permettant ainsi aux nouveaux Députés mais aussi au grand public de se familiariser avec les arcanes de l’Assemblée nationale de Madagascar.

Des ateliers de renforcement de capacité des élus dans divers domaines (légistique, budget, évaluation des politiques publiques, etc.) sont pareillement organisés périodiquement tout au long de la législature.

Une intervention particulièrement appréciée par les participants. Les nombreuses questions qui affluaient en provenance des 5 continents en témoignent.

 

Monsieur Siegfried Peters, Secrétaire Général de l’Assemblée nationale du Québec, Président de l’ASGPF

 

Monsieur Xavier Baeselen, Secrétaire Général du Parlement Wallonie Bruxelles

 

Monsieur Calvin Randriamahafanjary, Secrétaire Général de l’Assemblée nationale de Madagascar

La Commission permanente en charge de l’alimentation, l’agriculture, et les ressources naturelles a clôturé ce mercredi 18 Octobre 2023 les séances d’audition publique des Commissions permanentes du Forum parlementaire de la SADC. C’est le président de Commission, l’honorable Ishmael Ndaila Onani du Malawi, qui a présidé la séance, à laquelle le Député RAJAOBELINA Lova Herizo, de Moramanga a participé.

Pour cette Commission les questions thématiques portaient notamment sur : l’amélioration des préparations et stratégies de réponse afin de faire face à la menace croissante que sont les sécheresses et les inondations induites par le changement climatique qui pèsent sur la sécurité alimentaire et la nutrition. Les mesures à prendre pour renforcer la résilience des communautés en termes d’infrastructures et de protection des vies humaines et des moyens de subsistance face aux cyclones. Les stratégies à mettre en œuvre pour garantir un financement durable des efforts d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques, et l’utilisation efficace de ces fonds. Les mesures spécifiques d’adaptation et d’atténuation à privilégier pour renforcer la résilience aux effets du changement climatique dans la région de la SADC. Accentuation du rôle des parlements dans la réponse aux crises liées au climat et garantir des actions rapides et coordonnées. Les stratégies à mettre en œuvre pour prévenir l’interruption de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement dans les communautés exposées aux cyclones, afin de freiner la propagation des maladies d’origine hydrique. Les actions collectives des pays de la SADC face à la menace posée par les criquets migrateurs africains et à leur impact sur la sécurité alimentaire et les pâturages.

Les mesures à prendre pour maximiser l’exploitation durable des minerais transitoires, en garantissant des avantages économiques et la protection de l’environnement. Le renforcement de la protection et de la promotion de l’accès des femmes à la terre et de leurs droits fonciers dans la région. Et enfin les mesures à prendre pour la sauvegarde des droits de l’homme et des communautés et la protection de l’environnement tout en promouvant la justice entre les genres dans les communautés minières de la région.

Pour cette dernière journée, onze intervenants ont été auditionnés entre autres sur le rôle des députés dans la redevabilité en matière de financement du climat, le changement climatique et les questions de sécurité humaine dans la région de la SADC, la transparence et la redevabilité dans la transition énergétique ou encore sur la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région de la SADC.

C’est la Commission permanente en charge du commerce, de l’industrie, des finances et de l’investissement qui a pris le relais pour le cinquième jour des auditions publiques des Commissions du Forum parlementaire de la SADC. La députée de Madagascar Emiline RAMAROSOA a été présente à cette séance présidée par le Vice-président de la Commission l’honorable Dithapelo Keorapetse.

La séance tournait autour de neuf questions thématiques que sont :

1. Comment les groupes vulnérables peuvent-ils être protégés dans le contexte du ralentissement économique régional ?
2. Comment le conflit entre la Russie et l’Ukraine a-t-il affecté le commerce et l’investissement dans la région de la SADC, et quelles stratégies peuvent atténuer son impact ?
3. Comment les États de la SADC doivent-ils gérer l’augmentation de la dette et assurer la viabilité des finances publiques ?
4. Comment les pays de la SADC peuvent-ils élaborer des politiques économiques inclusives qui profitent à tous les citoyens et favorisent une croissance économique équitable ?
5. Face aux chocs économiques, quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour renforcer la résilience économique et assurer la stabilité des économies régionales ?
6. Quelles sont les mesures à prendre pour accélérer la transposition et la mise en œuvre effective de la loi type de la SADC sur la gestion des finances publiques par les États membres afin d’assurer la transparence et la responsabilité des finances publiques ?
7. Comment rationaliser le commerce transfrontalier au sein de la SADC afin de promouvoir l’intégration économique et la croissance des petites entreprises et des entreprises informelles ?
8. Comment peut-on maximiser les avantages des projets d’infrastructure publics et privés pour faciliter l’accès des citoyens aux services essentiels et aux opportunités économiques ?
9. Comment les pays attirent-ils les investissements pour la croissance économique régionale et la création d’emplois ?

Pour cette cinquième journée dix interventions ont été programmées ; pourtant entre autres sur l’intégration économique et la croissance des petites entreprises et des entreprises informelles, la dette et les droits de l’homme, l’augmentation de la dette et la viabilité des finances publiques, ou encore la résilience économique et la stabilité des économies régionales.

La cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale a eu lieu aujourd’hui, le mardi 17 octobre 2023, à Tsimbazaza, présidée par Christine RAZANAMAHASOA.

L’événement a été honoré par la présence du Premier Ministre et Chef du Gouvernement collégial, du nouveau Président du Sénat, des ministres du Gouvernement, du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), du Vice-Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), du Secrétaire d’État du Conseil Malgache de Réconciliation (CFM), des membres du corps diplomatique, des représentants des organisations internationales et des partenaires techniques et financiers, du Président de l’Académie Malgache et des Raiamandreny mijoro.

Dans le contexte actuel du pays, la Présidente de l’Assemblée nationale a souligné la précarité de la situation. Selon la Présidente Razanamahasoa Christine, elle tient à rester droite et ferme devant les problèmes sociaux du pays, à l’exemple de son prédécesseur Lucien Xavier RANDRIANAHARINJAKA réputé pour son intégrité et qui ne fléchissait pas face à l’intérêt général. Elle a appelé à l’instauration du respect mutuel et de la paix, invitant toutes les parties à s’asseoir autour de la table pour trouver des solutions aux défis qui se présentent. Ne cherchant ni à accuser ni à récuser qui que ce soit, elle dénonce toutefois l’unilatéralité des décisions démesurée à l’encontre de la démocratie, des droits fondamentaux et des droits humains. Le peuple est en souffrance et le fihavanana se dégrade, reconnait Christine RAZANAMAHASOA.

C’est la Commission en charge de la démocratisation, de la gouvernance et des droits de l’Homme qui a pris le relais pour la quatrième journée d’audience publique des Commissions permanentes du Forum parlementaire de la SADC. La séance a été présidée par le président de la Commission Dought NDIWENI, et a vu la présence du représentant malagasy Tsiliva Diddiot CHRISTOPHE.

Pour cette 4ème séance 14 interventions étaient au programme, mais avant de rentrer dans vif du sujet, la commission a donné quelques informations au sujet de ses rôles et ses activités. Aussi il a été soulevé l’impossibilité pour la Commission d’envoyer une mission parlementaire d’observation électorale pour les élections 2023/ 2024, en autres à Madagascar pour la présidentielle de novembre/décembre et les élections législatives de 2024 ; faute de budget. le Forum Parlementaire de la SADC n’envera donc pas de mission d’observation électorale à Madagascar, ni pour la présidentielle ni pour les législatives.

Pour cette Commission en charge de la démocratisation, de la gouvernance et des droits de l’Homme, dix questions thématiques ont été rédigé, à savoir :

1. Comment les initiatives et les politiques régionales peuvent-elles mieux soutenir la participation active et significative des femmes à la paix et à la sécurité et quelles mesures spécifiques sont nécessaires pour assurer leur protection et leur inclusion dans la résolution des conflits?
2. Quelles sont les initiatives régionales et les efforts de collaboration susceptibles de renforcer la paix et la sécurité dans la région de la SADC, compte tenu des évolutions récentes et des nouvelles menaces ?
3. Quelles mesures les parlements peuvent-ils prendre pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme de la SADC ?
4. Comment les États membres de la SADC peuvent-ils collectivement lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent et promouvoir la stabilité régionale, et quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour prévenir la radicalisation et promouvoir la stabilité régionale ?
5. Quelles sont les mesures et les politiques qui peuvent être mises en œuvre pour protéger et inclure les personnes atteintes d’albinisme, lutter contre la discrimination et la violence à leur encontre ?
6. Quelles sont les mesures à prendre pour renforcer les institutions démocratiques, promouvoir l’État de droit et garantir la transparence et la responsabilité ?
7. Comment les États membres peuvent-ils accélérer la transposition et la mise en œuvre de la loi type de la SADC sur les élections afin d’obtenir des processus et des résultats électoraux inclusifs et crédibles ?
8. Comment prévenir et résoudre les conflits intra-étatiques et quelles mesures peuvent être prises pour renforcer les mécanismes régionaux de résolution pacifique des conflits ?
9. Quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour promouvoir les droits de l’homme et comment les pays de la SADC peuvent-ils collaborer pour faire respecter ces droits ?
10. Comment les organisations de la société civile peuvent-elles jouer un rôle plus actif et constructif dans la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la bonne gouvernance dans la région de la SADC ?

Pour la troisième journée d’audition publique organisé par le Forum Parlementaire de la SADC, c’est la Commission permanente de développement humain et social et programmes spéciaux qui s’est mis à l’écoute. La séance a été présidée par l’Honorable Mme Rossie Bistoquet, présidente de la commission. Le député de Madagascar Lovanirina Célestin FIAROVANA, membre de la commission était présent.

Pour cette commission, la séance tournait autour de huit questions thématiques à savoir :

1. Comment faire en sorte que le Parlement collabore avec les parties prenantes concernées pour lutter contre la discrimination fondée sur le sexe dans l’éducation en Afrique australe, y compris le mariage et le travail des enfants qui affectent l’accès des filles à l’éducation ?
2. Quelles sont les stratégies qui peuvent être mises en œuvre pour atténuer l’impact des catastrophes climatiques, telles que les cyclones et les sécheresses graves, sur les abandons scolaires dans les régions touchées, et comment le Parlement peut-il soutenir ces initiatives ?
3. Quelles sont les mesures que le Parlement peut proposer pour réduire la pauvreté en tant que principal facteur de déscolarisation des enfants, en particulier dans les régions où les taux de pauvreté sont élevés ?
4. Comment faire pour que le Parlement remédie au manque de logistique et d’infrastructure qui affecte l’éducation de base dans la région, y compris des questions telles que le nombre insuffisant de places d’admission, la pénurie d’enseignants et l’inadéquation des installations d’enseignement ?
5. Quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour attirer et retenir des professionnels qualifiés dans le secteur de l’éducation, notamment des enseignants, afin de garantir la qualité et la compétitivité de l’éducation en Afrique ?
6. Comment faire en sorte que le Parlement contribue à la promotion des programmes d’éducation intelligente, y compris l’apprentissage des compétences de vie telles que l’éducation sexuelle complète, la gestion du stress et l’éducation à la santé, en particulier dans le contexte de la prévention de maladies telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida ?
7. Quelles leçons peut-on tirer des pratiques éducatives innovantes dans d’autres régions comme l’Asie et l’Amérique latine, et comment ces pratiques peuvent-elles être adaptées pour améliorer l’éducation en Afrique australe ?
8. Comment faire en sorte que le Parlement s’engage activement dans le thème de l’éducation de l’Union africaine pour 2024 et dans sa feuille de route pour l’éducation afin d’inciter les États membres à mettre en œuvre des mesures visant à éliminer les causes profondes qui entravent l’éducation à tous les niveaux ?

Le représentant malagasy, le député Lovanirina Célestin FIAROVANA a profité de cette séance pour annoncé à la Commission de la mise en place du réseau parlementaire pour la justice reproductive à Madagascar. Un réseau regroupant les deux Chambres parlementaires, le ministère de la santé et les membres de la société civile, dont le député Lovanirina Célestin FIAROVANA devrait assurer le secrétariat général. Les activités de ce réseau d’après lui répond parfaitement aux objectifs SDSR (Santé et droits sexuels et reproductifs) de la SADC, mais encore devrait aider Madagascar à ratifier le protocole de Maputo, dont l’article 14 pose encore des problèmes. Il compte ainsi sur ce réseau pour faire connaître les avantages de ce protocole de Maputo.

A noter que pour cette troisième journée d’audition, 15 intervenants étaient au programme dont les interventions portaient essentiellement sur les SDSR, les catastrophes climatiques ou l’éducation.

La séance d’audition publique des Commissions permanentes du Forum parlementaire de la SADC entame sa deuxième journée. Après la Commission caucus régional des femmes parlementaires hier, c’est le tour de la Commission permanente sur l’égalité des genres, la promotion de la femme et le développement de la jeunesse de prendre le relai.

C’est la présidente de la Commission l’Honorable Mme Shally Josepha Raymond qui a présidé la séance assistée par Mme Kealeboga Dambuza, responsable par intérim du genre, et de Mme Antoinette Manana, du Secrétariat de la SADC. Pour Madagascar, étaient présentes à la séance les députés MASY Goulamaly Jeanne d’Arc et Emiline RAMAROSOA. Pour cette Commission la thématique tournait autour de 8 questions ; à savoir :

1. Comment accélérer la transposition de la loi type de la SADC sur la violence fondée sur le genre au niveau national et quelles mesures concrètes peuvent être prises pour prévenir de manière proactive la violence fondée sur le genre dans les communautés et garantir un soutien complet et la justice pour les survivants ?

2. Comment les politiques économiques régionales et continentales, y compris la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), peuvent-elles être exploitées pour promouvoir l’inclusion économique des femmes et des jeunes, l’esprit d’entreprise, l’accès aux ressources financières et la réduction de l’écart de rémunération entre les genres pour les femmes, les jeunes filles et les jeunes marginalisés ?
3. Comment améliorer les possibilités de développement et d’autonomisation des jeunes, y compris l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux fonctions dirigeantes, tout en garantissant l’égalité des genres et l’inclusion ?
4. Quelles sont les stratégies à adopter pour accroître la participation politique des jeunes et leur représentation dans les organes de décision, et quel rôle les jeunes peuvent-ils jouer dans la défense de l’égalité des genres en politique ?
5. Quels sont les défis à relever pour garantir aux femmes et aux jeunes un accès équitable à des soins de santé de qualité, y compris aux services de santé sexuelle et reproductive, et quelles sont les solutions envisageables ?
6. Comment éliminer les obstacles à l’éducation et au développement des compétences des jeunes filles et des femmes afin de leur garantir un accès égal aux possibilités d’éducation ?
7. Quels sont les mécanismes qui peuvent être mis en place pour garantir que les budgets nationaux tiennent compte de la dimension genre et répondent aux besoins et aux droits spécifiques des femmes et des jeunes ?
8. Comment reconnaître et prendre en compte dans les politiques et les programmes les formes croisées de discrimination et d’inégalité auxquelles sont confrontés les femmes et les jeunes, en particulier ceux issus de milieux marginalisés ?

Pour la journée d’hier seize intervenants devaient être auditionnées par la Commission entre autres Mme Trudi Hartzenberg, directrice exécutive, Centre du droit du commerce (tralac) sur la question du comment les politiques économiques régionales et continentales, y compris la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), peuvent-elles être exploitées pour promouvoir l’inclusion économique des femmes et des jeunes, l’esprit d’entreprise, l’accès aux ressources financières et la réduction de l’écart de rémunération entre les genres pour les femmes, les jeunes filles et les jeunes marginalisés ? Ou encore Florence Mudzingwa, militante pour les personnes vivant avec un handicap et fondatrice de Hope Resurrect Trust au Zimbabwe sur la question du comment reconnaître et prendre en compte dans les politiques et les programmes les formes croisées de discrimination et d’inégalité auxquelles sont confrontés les femmes et les jeunes, en particulier ceux issus de milieux marginalisés ?

Pour sa part, la député de Madagascar MASY Goulamaly Jeanne d’Arc a touché mot sur la nécessité d’augmentation du budget pour la lutte contre les Violences basées sur le genre, tout en partageant l’information sur l’atelier des deux Chambres parlementaires de Madagascar sur la santé à Toamasina, à l’Est de l’Ile.

L’atelier de mise en place du Réseau Parlementaire sur la Justice Reproductive (RJPR) qui se déroule du 11 au 13 octobre 2023 à l’Hôtel Calypso à Toamasina est organisé par Ipas Afrique Francophone et le projet SDSR et VIH/Sida du Forum Parlementaire de la SADC.

L’objectif global est de renforcer les compétences des parlementaires en matière de SDSR et de lancer le processus de création du Réseau Parlementaire National sur la Justice Reproductive afin d’améliorer le droit sexuel et reproductif des filles, des femmes malgaches et de tous. Sa mission consistera à soutenir l’amélioration de la législation et de la budgétisation en faveur de la SDSR afin d’assurer un accès équitable à des soins de santé sexuelle et reproductive pour tous.

Les résultats de cet atelier comprennent une meilleure compréhension, par les parlementaires, des composants, des enjeux et des défis de la SDSR, ainsi que des résolutions proposées par les parlementaires des deux Chambres soutenant la création du réseau.

Les parlementaires ont un rôle crucial à jouer dans la réalisation des objectifs nationaux et des Objectifs de Développement Durable (ODD) en tant que législateurs et superviseurs des actions du gouvernement. A travers l’amélioration de la loi sur la SDSR, la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre, la lutte contre les grossesses précoces et non désirées, la lutte contre les IST-VIH/Sida, la lutte contre le mariage d’enfant, l’éducation complète à la sexualité et une meilleure collaboration avec le gouvernement et les organisations de la société civile, les parlementaires pourraient grandement faire avancer les objectifs nationaux en matière de SDSR.